Mardi 23 octobre 2007 à 21:59

Un sourire serein réapparaît.Ce que j'éspèrait, est arrivé, les phrases, ces phrases n'ont plus de sens, je ne peux les dire, je ne peux pas encore y [re]penser.Ma figure a couler.Plus que longtemps et ça fait un putain de bien.

Je pars.Je ne reviendrais jamais.Je partirais et je resterai [...] souviens-toi encore quelques fois de moi et ne leur pardonnent pas.Et si demain [...] alors continue sans moi.

*Nez qui coule et reverbère,passons le cap, à bobards regardons notre île s'éloigner, Capitaine!Détresses et feux intérieur, la Pieuvre géante nous a engloutis, j'ai plongé un bon moment -je sombre toujours-.Les navires environnant nous lancent des cordes, me lance des cordes, tout le monde est mort.Ou presque.Oreilles qui bourdonnent et lèvres qui tremblent, je me suis débarbouillé, je suis encore glacé, notre île disparue,partie, l'équipage aussi à croire que tout à été englouti par notre mère.Je touche une dernière fois mon lobe gauche et sa boucle d'or, nous voilà à quai.Mais comment reveinr lorsqu'on est déjà loin?Comment oublier alors que c'est gravé dans ma chair, dans notre chair.J'ai perdu ce qui me restait, je n'ai pourtant pas de regrets, vous êtes partis mais c'est notre mère qui vous a repris, c'était notre rêve à tous, plus belle mort qui soit.Pourtant je reste.Peut-être que je doit continuer, pour survivre, pour vous faire survivre.Allons vaguez, camarades!

Des armes, bleues comme la terre et qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme, dans les yeux, dans le coeur.Des armes,des armes, des armes.

Voilà, mes pensées poètiques ne sont plus.Je me suis vidée de mon * comme un vieux tube de dentifrice.Et j'éspère que mes pirates ont trouvés l'île imaginaire, pas le pays c'est trop grand, c'est nul quand y a trop de place.Il faut juste de l'espace.J'ai couru, couru sans m'arrêter.J'ai penser,penser sans m'arrêter.Je sais,sais sans m'arrêter.J'ai pleurer,pleurer sans m'arrêter.Je suis restée, restée sans m'arrêter.Sans m'arrêter.

Juste arrêter de sourire.

Me laisses pas [...]. Les ombres qui s'avancent là-bas, ce n'est qu'un mirage,c'est des idées noires... N'éteinds pas la lumière,ferme la porte[...].

Je suis dans un brouillard, mon monde est resté noir & blanc mais on n'y voit plus rien.Ce brouillard me piques les yeux et m'arraches à la réalité."Que la vie est triste".Je n'ai que reverbère et elfe comme repères, et cet aigu qui donne des frissons, déjà que l'on a plus le chauffage.

Des armes,

je suis déjà morte,

à quoi bon ?

Pourras-tu le faire, pourras-tu le dire.Tu dois tout essayer, I'm lost.Tu dois devenir.Après les certitudes, I'm lost.

J'ai brûlé la casserole rouge de maman.

Par Black wish le Mercredi 24 octobre 2007 à 13:54
Entre les dérapages
Entre les lignes d'orages
Entre temps entre nous
Et entre chien et loup
Au maximum du voltage
A peine est passé le message
Au fil du rasoir

Encore une fois c'est la vie qui s'entête
Acharnée au-delà des images qu'on reflète
Chacal, charogne, chaman, sachem
Magie noire ou blanche inscrite à la Sacem
 

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