Ecrire me chatouille les doigts. Cela faisait longtemps, je recherche des images belles, je n’ai plus trop le don pour ces choses là je crois, c’est dorénavant la photographie qui m’inspire le plus, je farfouille dans mes dossiers, même parfois on retrouve des choses superbes.
En ce moment, beaucoup de choses, dans ma tête, j’ai pleins de listes dans ma tête, des programmes, des résolutions éparpillées dans mon cerveau. C’est pour ça que je fais des listes, des fiches, sinon j’ai trop mal à la tête ! Voilà un peu pour tout ça, un peu peur aujourd’hui, je me fais arracher des dents, j’ai jamais subi ça, et j’apprécie réellement les piqûres mais peut-être pas dans la gencive… On est bientôt avril, ça veut dire beaucoup de choses, comme des dents arrachées, le troisième trimestre, le bac, le coiffeur… et les sorties réduites au nombre de 0.5… Je ne sais pas si j’arriverais à tenir, j’ai besoin de m’aérer la tête aussi.
Ce câble est vraiment bienvenu, j’ai mes vraies musiques, avec un vrai son, qui emplit toute la pièce, et qui me fait du bien. J’ai relu mes articles, quelques uns, c’est vraiment extraordinaire de voir qu’il y a des choses que j’ai écrit il y a très longtemps et qui me parle plus maintenant que quand je les avais écrites ! Et qu’est-ce que c’est embêtant, les rêves qu’on ne peut pas maîtriser, des fois c’est plaisant mais d’autres fois c’est vraiment énervant, comme si votre esprit s’amusait à vous faire chier. Comme l’Alchimiste, je devrais « écouter mon cœur », mais voilà, je suis rationnelle et si j’écoute mon cœur ça fait boum boum et pas « ne t’en fais pas, tout ira bien » comme je voudrais des fois l’entendre.
IL FAUT que je travaille, sérieusement, rigoureusement et ardemment. Il faut que je remonte, et il faut que je réussisse ce satané bac et il faut que l’année prochaine se passe bien.
Un peu de pensées partout, j’aime beaucoup mes écrits, mais je ressens toujours une certaine mélancolie, enfin depuis mes multiples « retours », depuis que je ne sais plus très bien écrire, du moins pas comme avant. Qu’est-ce qui a changé dans ma vie, pour changer ma manière d’écrire ces fameux articles, que personne ne comprends et dont je suis très fier ? Qu’est-ce qui a pu faire que je ne trouve les bons mots-clés pour les bonnes images ? Stagnation de la pensée. Doublepensée ?-Je parle en novlangue, si je veux.- mais je me dis que je rechercher autre chose, peut-être, je recherche quelque chose de plus que simplement faire un bel article, dans tout les sens du terme. J’aime écouter Nat King Cole, les vieilles chansons comme celle-ci sont pour moi comme une caresse, comme un ronronnement d’un chat. Ces voix qui tremblent sur des airs dépassés, leurs sourires séduisant et leurs faux airs d’artistes mélancoliques, tout ça m’attirent. « smile.. »…Ce n’est que du bon.
Mais sinon, je me coupe les cheveux comment ?
Extrait.
Les gens qui cherchent toujours la petite bête. Tellement tristes ou frustrés qu’ils essayent de chercher en nous quelque chose qui n’irait pas. Pour consoler. Ou pour aider.
J’ai plutôt l’impression qu’ils s’aident eux-mêmes.
Ceux-là même qui demandent, implorants, « t’es là ? ». Des fois, je ne réponds pas.
Les gens qui oublient qui ils sont quand on s’intéresse à eux. Une sorte de rôle. Un regard, et leurs corps s’animent, le sourire fait surface et brille une étincelle dans leur yeux. Je l’avais plus vu depuis longtemps. Je comprends pourquoi à l’époque je n’ai pas pu le supporter.
Les acteurs et leurs rêves.
Les gens qui sourient, chantent, dansent, et partent aux toilettes pour pleurer. Ça aussi, ça faisait plutôt longtemps, mais j’ai toujours aussi mal pour eux. Parce que c’est souvent des choses que vous ne pouvez réparer par des choses possibles à faire.
J’espère souvent que quelque chose de bien leur arrive. Malheureusement, mon vœu n’est jamais réalisé.
Les gens qui partent. Les gens qui veulent « s’éloigner un peu » et qui partent plus loin que prévu. Beaucoup plus loin. Ces gens qui vous laissent avec leurs promesses, ces gens qui sont devenus des inconnus.
Ces gens que nous détestons.
Les gens qui ont été vos meilleurs amis du monde, et que vous avez simplement perdu de vue. Noyés dans la foule, vous vous êtes lâchés la main et puis vous ne vous êtes plus abordés. Ces gens à qui l’ont dit « salut » sans y penser. Des fois je suis triste.
Ces gens qui vous montrent ce que vous êtes devenu. Quelqu’un d’autre.
Les gens d’un soir. Les gens qui passent en un éclair : rencontre, discussion, amitiés, au revoir chaleureux. Et le lendemain, vous ne les connaissez pas et ils ne vous connaissent pas. Vous ne leur en voulez pas, vous êtes comme eux. Si vous aviez eu envie de parler plus, vous auriez fait le premier pas, n’est-ce pas ?
Les gens que nous croisons. Ceux d’une seconde, ceux d’une minute, peu importe. Premier jugement, peur ou pas, vous êtes obligés de passer à côté ; des fois il n’y a pas de problème, des fois on vous fonce dedans, mais qu’importe, de toute façon vous ne les reverrez jamais.
Il n’y a que la peur qui vous accompagne.
Et les gens que nous croisons tous les jours, 24h/24, 7j/7. Soi-même.
Un air de vent qui transporte tout, j'aime cette idée.
