Mercredi 25 juin 2008 à 17:22

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-On peut me dire pourquoi est-ce que je dois écrire, maintenant ?
-C'est pour toi qu'on fait ça, Bill.

    Voilà, les emmerdes commencent à partir de là. En fait, je crois même que je suis né pour les emmerdes. Bill, ouais, il connaît les emmerdes.
Mardi 19 avril, je rentre chez moi. Les copains sont toujours là, toujours aussi cons, toujours à se foutre de ma gueule : « Hé Bill qu'est-ce que t'a encore pisser pour t'retrouver là ? Tu nous aimes trop, putain ! ». J'aurais pu répondre ta gueule, j'avoue. Mais pour une fois c'est moi qui l'ai fermé. L'aut' couillon m'a sorti qu'dans deux ou trois jours, j'pourrais à nouveau chier dans des toilettes propres. On me sort mes fringues propres et repassés -pour le moment- et puis j'atterris cellule 10. Mon petit lit rapiécé, le mur défraichi, le seul drap qui sent l'usure et la transpiration : ma chambre. Mais aujourd'hui y a Dean qui est là. Dean était un mec assez timide et nerveux, de taille moyenne avec le cheveu gras. Il m'a toujours fait penser à une chouette tourmenté, même s'il est plutôt sympa. Sauf que le voir rimait avec mauvaise nouvelle. En l'occurrence mauvaise nouvelle pour moi :
-Salut Bill, ça fait un bail. Quoi de neuf ? 
-Pas la peine d'essayer d'bavarder, j'connais la chanson. C'est quoi la mauvaise nouvelle ?
-Hum, c'est à cause de tes multiples séjours ici, on s'intéresse de près à toi, Bill. Ca devient plus sérieux.
-On m'prend pour un psychopathe, ça y est ?
-Non, mais ils veulent s'assurer de ta santé mentale, c'est juste une formalité.
-C'est quoi ce bordel ??!!
   Après que Dean m'ai expliqué gentiment qu'on souhaite vérifier si je n'suis pas un dangereux malade sorti de l'hôpital psychiatrique, je me suis enfin allongé. Sensation désagréable retrouvée ; le béton froid contre mon épaule et l'impression d'inconfort à cause du lit trop petit pour moi. Je me suis demandé qu'est-ce qui valait le mieux de vivre : la tôle ou l'errance? Moi j'ai choisi la tôle, c'est p'tet pas brillant, mais quand t'a 12 ans et que t'es déjà au fond du gouffre, c'est la meilleur solution. Et faut croire que Bill aime les trous à rat, les potes cons et les chiottes dégueu'.Après cette question philosophique qui était vraisemblablement à chier, j'ai dormi. Jusqu'à ce qu'on ouvre la porte 10, et que je vois deux couillons en cravate rentrés. Ah c'était ceux qui voulaient vérifier si j'savais m'branler correctement. Ils me parlèrent un peu, toujours les mêmes conneries qu'on nous dit avant d'entrer dans le vif du sujet ; « quoi de neuf ? », « vous avez bien dormi ». Et enfin :
-On souhaiterait que vous écriviez, me dit un des gars, tandis que l'autre me tend un carnet et un stylo.
-Quoi ? Vous voulez que je vous ponde une histoire ? Sans noté ma superbe plaisanterie, il continua son discours :
- Ce carnet sera en réalité votre journal.
-Mon journal ?, j'hallucinais ! Mon journal !
-Oui. Nous pensons que cela vous sera utile durant votre séjour ici. Bien sûr après l'avoir terminé, nous vous en donnerons un autre et ainsi de suite.
-Attendez...   « mon séjour ici » ?! On m'a dit que je sortirais dans quelques jours !
-L'affaire s'est compliquée, il y a eu appel. Et le plaideur a gagné…et en conséquence votre incarcération s'est un peu prolongée.
-Je peux savoir de combien de temps ??
-Trois ans, minimum.
Le coup de massue. Trois ans. Trois an dans cette putain de chambre, avec ce putain de lit, et ces chiottes pourries. Merde ! Mais c'était quoi leur problème à ces pov' cons ?! TROIS ANS PUTAIN DE MERDE. Ils m'expliquèrent le comment du pourquoi avec des arguments à deux balles, et me tendirent le carnet avec son stylo noir. J'ai eu une grande envie à ce moment-là de chier dessus.
    Le lendemain, je me réveillais et retrouvait l'odeur moisi de la cellule. On avait posé sur le seul meuble de la pièce le fameux carnet et son stylo. Mais qu'est-ce que je vais bien foutre avec ce truc ?






Un peu de lecture...

Jeudi 19 juin 2008 à 15:24



RAh.Dernier souffle, on se dit que voilà, le blog n'est pas considéré comme un blog, mais comme un journal intime.On se dit que on va écrire sur des musiques.On se dit que ce sera alors pas si mal.Et on relis.Et on se dit.Que finalement c'est de moins en moins -bien?- et de plus en plus -pas bien?-.Et après on réfléchit.Et plus on réfléchit et plus on voit qu'en fait, c'est pas faire un blog qui nous intéresse.Mais plutôt trouver l'image, le sujet, la mise en page, l'écrit sans les fautes d'orthographe et la musique.Et l'on écrit sans lunettes parce que cette fois-ci le sujet c'est la morosité.Et on veut parler de ce sujet, on s'inspire d'un peu tout, sauf que voilà, on réfléchit tellement, qu'on a beaucoup trop de choses à dire, et tout ça dans un temps réduits -on doit pas oublier- et après on dévie, encore et encore.Ecrire c'est un peu comme un arbre généalogique : on part de la racine du sujet pour arriver au sujet le plus éloigné de celui d'origine.Et on divague sur les autres, voir et découvrir avec des belles et mauvaises surprises.On voit que ces articles deviennent moins beaux, moins joyeux, qu'ils sont entretenus d'une humeur houleuse...[ça fait penser "fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève" = si quelqu'un trouve de qui et de quoi c'est tiré]
LASSE.
Une onde de morosité, on a du mal à s'endormir en ce moment. On se dit qu'on devrait peut-être changer les draps.On en a  marre d'attendre.On voit notre immobilité chronique, on a envie de rester comme ça pour longtemps.On a des yeux, mais ils tombent, on a aussi une bouche , mais qui s'ouvre que très rarement.On a un corps mais celui-ci ne bouge pas.Un peu comme une statue.
Pour l'instant..                                                                                                                                             Chut.

Mardi 17 juin 2008 à 15:33

Et là je pourrais bien pleurer, un début qui paraît inoffensif, et pourtant ! si tu ne sais pas tout ce qui se cache derrière cet air, ce piano, c'est petites touches de sons qui paraissent aux premiers abords, un peu ennuyeuse, un peu joyeuse.
Mais quand tu sais.
Oui, quand tu sais, que l'aigu est le sourire d'elle, tu entrevois des cheveux oranges, bleus, verts et surtout de la glace.De la neige.de l'hiver.Et puis des souvenirs, une histoire et des souvenirs.Et après cet air tranquille vient alors la morsure de la beauté supérieur.
Et là tu pleures plus fort.
Juste parce c'est beau, une chanson cette fois, avec un voix qui te transperce le cœur.Tu vois l'hiver, mais ton cœur fond.Comme un esquimau, oui.Un aigu, beaucoup de grave.Un refrain.Et les souvenirs.

"I need you're lovin'

Like the sunshine".


"J'ai fait danser mes mains au gré de la musique, elles s'entrelacaient, puis se séparaient, et il a trouvé ça très beau."





la danse contemporaine commence à m'intéresser.





Ecrire pour déstresser,penseràautrechose,
nepastoutletempsfairelamêmechose,sedirequ'ilfaut
relativiser,etnepasstresserécoutonsdesmusiquesendansant
surnosmains.

Samedi 14 juin 2008 à 15:39

Huummmmmm de bien meilleure humeur, oui!J'ai fait un beau bordel de photo, pour me simplifier la vie, c'est une vidéo (choisissons pour une fois la facilité =D).Bref si ça vous intéresse la voici.Sinon un peu de ma vie, ça ne fait rien, ça va, ça va , révisions aujourd'hui je me dis que je me relâche, là je commence à fatiguée ^^.Enfin Lundi 15h, 1h30 de tourisme yeah, en espérant un 7, j'y arriverais.
Enfin je préfère ne rien prévoir à l'avance, il arrive des fois qu'on se fasse de réelles fausses joie...
Et c'est la deuxième fois que ça m'arrive!
J'ai fais de beaux rêves cette nuit, et non je ne faisais rien de choquant non plus :).Un beau rêve farfelue, ce matin je me suis réveillé avec une joue toute rouge.J'étais trop enfoncée dans mon coussin.
Hier j'ai maté la télé, les groupes de filles garage c'était vraiment à la mode, ça l'est toujours.Et puis ça me fait chier j'ai pas pu regarder mon "vampire ultra cruel" où dans l'extrait on le voyait autour de meufs accrochés sus des tables.Bref ça m'aurait intéressé, moi! (J'aime ARTE).
J'ai mis mon vernis vert, je me prépare doucement à l'examen, on va y aller, respirer souffler, réfléchir vite et à peu près bien.On verra.


Si ressemblants!


 
     
 
Si, si quand même.




C'était un bout de discussion, en attendant, le 15 c'est demain et il sera égal à...pas 7 hu?!

Lundi 9 juin 2008 à 20:01

Je n'essaye pas de plaire au monde, je n'essaye pas de faire style, je n'essaye pas d'être quelqu'un de bien, je ne cherches pas grand-chose, je ne recherche pas à vous faire chiez aussi, quoique.En bref, la Mauvaise humeur, ça vient, ça part, ça te laisse, ça t'reprends, ça passe, ça r'vient.Et ça énerve.

Marre des cours, mais surtout de moi, de mon cerveau,
et puis merde, débloquons un petit instant,
 je confonds blog et journal mais fuck.


"J'ai trop envie de tirer la gueule"

J'ai pas envie de me montrer, rester au plus profond du lit, juste pour être cachée loin des regards, non je ne m'aime pas des fois, pas plus que vous vous aimez aussi parfois.
On peut se détester sans que ça soit un drame, ça peut faire du bien de se laminer desfois [lol].Un peu comme si l'organisme était constitué d'humeur, comme on le disait dans l'ancien temps, et que la mienne à ce moment là soit noire.
Ca fait du bien d'haïre les gens, mais des fois c'est plus délicieux de se haïr soi-même.



"Ouais je suis une crétin mais toi t'es un gros con"



Y a plus rien à éspérer de trouver, en moi maintenant, c'est terminé. Je suis vidée.Blasée.En manque.Désespérée.Démotivée.Instantanée.Immobile. Incompréhensible.Triste? Non.
Haineuse, un peu.





Mais je t'aime tant..

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