RAh.Dernier souffle, on se dit que voilà, le blog n'est pas considéré comme un blog, mais comme un journal intime.On se dit que on va écrire sur des musiques.On se dit que ce sera alors pas si mal.Et on relis.Et on se dit.Que finalement c'est de moins en moins -bien?- et de plus en plus -pas bien?-.Et après on réfléchit.Et plus on réfléchit et plus on voit qu'en fait, c'est pas faire un blog qui nous intéresse.Mais plutôt trouver l'image, le sujet, la mise en page, l'écrit sans les fautes d'orthographe et la musique.Et l'on écrit sans lunettes parce que cette fois-ci le sujet c'est la morosité.Et on veut parler de ce sujet, on s'inspire d'un peu tout, sauf que voilà, on réfléchit tellement, qu'on a beaucoup trop de choses à dire, et tout ça dans un temps réduits -on doit pas oublier- et après on dévie, encore et encore.Ecrire c'est un peu comme un arbre généalogique : on part de la racine du sujet pour arriver au sujet le plus éloigné de celui d'origine.Et on divague sur les autres, voir et découvrir avec des belles et mauvaises surprises.On voit que ces articles deviennent moins beaux, moins joyeux, qu'ils
sont entretenus d'une humeur houleuse...[ça fait penser "fortes
tresses, soyez la houle qui m'enlève" = si quelqu'un trouve de qui et
de quoi c'est tiré]
LASSE.
Une onde de morosité, on a du mal à s'endormir en ce moment. On se dit qu'on devrait
peut-être changer les draps.On en a marre d'attendre.On voit notre immobilité chronique, on a envie de rester comme ça pour longtemps.On a des yeux, mais ils tombent, on a aussi une bouche , mais qui s'ouvre que très rarement.On a un corps mais celui-ci ne bouge pas.Un peu comme une statue.
Pour l'instant.. Chut.
Pour l'instant.. Chut.